Les enseignants viennent parfois consulter parce que pour certains, ils perdent souvent leur voix. Alors, certes, on va dire qu’ils utilisent beaucoup leur voix. Toute la journée, ils parlent devant les élèves, dans des lieux parfois trop chauffés ou trop peu. Et puis c’est vrai que nous n’avons pas tous appris à soutenir la voix, à prendre le temps de respirer pour porter ses sons et faire en sorte de ne pas pousser sur la voix pour se faire entendre.

Mais souvent, j’ai pu voir que les aphonies viennent dans des moments de vie où les personnes saturent, vivent des émotions difficiles dans leur foyer, …bref, le travail vocal corporel va permettre de mieux utiliser sa voix. S’y on ajoute à cela du nettoyage énergétique notamment sur les émotions, un repositionnement par rapport à sa vocation d’enseignant par exemple, les résultats deviennent alors plus flagrants et durables.

Lorsqu’on travaille sa voix et que l’on cherche à améliorer sa façon de chanter, les dimensions énergétiques de la voix sont souvent ignorées.

Bien évidemment, il est essentiel d’apprendre à soutenir les sons, à comprendre les différents registres de sa voix, à utiliser au mieux ses résonateurs ou encore à travailler sur l’agilité de sa voix et son vibrato etc…ces notions techniques font progresser une voix, la musclent, l’assouplissent, la rassurent et en effet comme on le ferait dans la pratique d’un sport, la répétition régulière de certains exercices permet de mieux maîtriser son chant.

Cependant, la voix demande parfois un peu plus.

Par exemple, les pollutions énergétiques qui se trouvent dans le lieu où l’on chante ont un impact sur notre voix. Si le lieu est lumineux, propre sur les plans énergétiques, la voix vibre mieux, elle résonne beaucoup plus, le timbre est plus clair, la voix porte davantage. A l’inverse, dans le cas où le lieu est chargé, la voix en subira les conséquences : toussotements pour expulser les miasmes, des aigus qui ne passent pas…

Cette conscience est importante et permet parfois d’expliquer pourquoi dans certains endroits vous n’y arrivez pas tandis que dans d’autres, votre voix semble mieux passer.

Pour un corps chantant des pieds à la tête, le premier travail qui est à faire est de repérer les tensions principales. Et de plonger dans la mémoire de ce corps afin de le libérer de ce qu’il porte comme charges traumatiques et peu à peu, en tout cas au rythme que le corps lui-même donne, de le réinformer vers davantage de sécurité, lui donner le message qu’il peut de nouveau se détendre, bouger, se faire confiance. Parfois les mémoires qui se trouvent dans le corps sont très très très lointaines.

Une zone du corps conduit à une autre, c’est une véritable chasse aux trésors.

Ces moments de libération amènent souvent un surplus d’énergie, comme si le corps revivait, retrouvait une partie de lui-même et il y a aussi des temps de décharges émotionnelles qui sont importants à accepter de vivre. 

Le second travail qui est à faire est d’intégrer dans sa vie de nouvelles façons d’être, afin de ne pas recrisper le corps, de lui donner les clés et les outils pour un changement durable.

La voix se transforme à l’instant où le corps se libère. Cependant, pour un changement au long terme, à nous de modifier notre art de vivre. Apprendre à faire des relaxations courtes mais régulières tout au long de la journée, penser à relâcher la mâchoire en voiture, devant l’écran, libérer son ventre, ….